Les softs skills, un socle pour le jeunisme dans les entreprises ? - Institut F2I
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Softs Skilss
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Les softs skills, un socle pour le jeunisme dans les entreprises ?

Ce sont deux phénomènes qui inquiètent certains professionnels des Ressources humaines. La place de plus en plus importante laissée aux softs skills dans la sélection des candidats mais aussi le jeunisme, faisant baisser la moyenne d’âge des collaborateurs des entreprises œuvrant dans l’univers du Web et du Digital. Et les deux ne sont pas aussi étrangers, qu’on pourrait le croire au premier abord.

Le savoir-être, Soft Skills ou compétence socle pour les métiers du Digital

Ces compétences comportementales, que l’on désigne sous le terme de Soft Skills, ne sont pas nouvelles aux yeux des recruteurs. En revanche, elles ont pris, principalement en raison de la transformation numérique des entreprises, une nouvelle dimension.

A une époque, où les salariés sont nombreux à avoir peur de la robotisation, ces compétences comportementales représentent les différences entre cette automatisation et le travail humain. En d’autres termes, les Softs Skills représentent donc ces aptitudes, qui protègent les salariés de l’automatisation de leurs fonctions.

On comprend aisément, qu’à l’heure du Machine Learning, du Big Data, et de l’Intelligence artificielle, ces compétences comportementales soient prisées de la part des DRH et plus généralement des acteurs économiques. Ce sont ces Soft Skills, qui assurent à chaque entreprise de pouvoir se distinguer de leurs concurrents, et donc de se démarquer aux yeux des prospects et des consommateurs.

Ainsi, les compétences douces, comme les qualifient un grand nombre de recruteurs, pourraient prendre le dessus sur les compétences plus techniques, impliquant des études dans le numérique ou une formation continue dans l’informatique.

De la confiance en soi à l’intelligence émotionnelle, les Softs Skills au service des études dans le numérique

Choisir une voie dite courte comme le BTS ou s’orienter vers des diplômes spécialisés BAC +5 nécessiterait en plus de se former pour optimiser ces softs skills. En évoquant, par exemple la confiance en soi, il s’agit bien d’une aptitude comportementale, qui sera bénéfique aux futurs experts du Web appelé à conduite des projets ambitieux.

En effet, si la transformation numérique a induit de nouvelles compétences nécessaires, elle est aussi à l’origine de nouvelles méthodes de travail. Travailler en équipe, mobiliser tous les participants, réussir à tirer le meilleur de chaque profil, voilà autant de nécessités, qui traduisent cette intelligence émotionnelle dont on parle temps.

Pourtant, si des formations professionnelles existent bien en la matière, il n’existe pas de diplômes officiels en la matière. Les entreprises reposent donc plus leur recherche sur les attitudes de chaque candidat et sur leurs expériences professionnelles que sur un titre ou une qualification.

Quand les Softs Skills conduisent à une forme de jeunisme pour recruter les métiers du web

Cela explique un autre phénomène constaté depuis plusieurs années et encore plus visible dans le domaine de l’informatique et des métiers du web : le jeunisme. En effet, les jeunes générations, que l’on évoque la génération X, Y ou Z ou que l’on s’intéresse aux Millénials, sont prédisposées à cette nouvelle façon de travailler, puisqu’elles y ont été formées. Le travail de groupe, les aspects participatifs et collaboratifs des projets web restent des notions familières.

Inversement, leurs ainés ont connu une organisation plus pyramidale de l’entreprise, avec un responsable pour chaque tâche avec la nécessité de rendre des comptes. La recherche de l’efficience ne supposait pas, il y a quelques années, la mise en commun de toutes les ressources.

C’est cette différence non négligeable, qui explique qu’à niveau de formation similaire, une entreprise préférera aujourd’hui privilégier la jeunesse, réservant l’expérience à des postes d’encadrement moins en phase avec le développement de projet.

Le phénomène est mondial puisque des géants comme Google ou Microsoft réfléchissent depuis plusieurs années aux solutions leur permettant de ne pas voir la moyenne d’âge de leur effectif baisser trop rapidement. En d’autres termes, ces entreprises souhaitent trouver des voies pour permettre à toutes les générations de trouver leur place dans les nombreux défis qui se posent (généralisation de la Blockchain, de l’Intelligence Artificielle, …)

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