Orientation post-bac à l’heure de l’IA : comment faire ?
Véritable (r)évolution pour certains, l’intelligence artificielle envahit tous les secteurs d’activité. Si l’IA impacte profondément le quotidien des actifs, elle interroge toutes celles et tous ceux qui s’interrogent sur leur avenir, notamment à l’occasion de leur orientation post-bac. Quelles sont les qualités à développer dans un monde, où l’IA menace de nombreux métiers principalement à travers l’automatisation ?
De nombreux métiers menacés par l’émergence et la généralisation de l’intelligence artificielle
Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, certains spécialistes prédisent la disparition de certains métiers. Cers derniers pourraient en effet être, à plus ou moins brève échéance, remplacés par l’intelligence artificielle générative. Pour l’organisation de développement et de coopération économique (OCDE), la menace demeure bien réelle. L’apparition de l’IA, mais également les progrès multiples et continus, élargissent davantage les « compétences et les techniques qui peuvent être reproduites par les technologies d’automatisation ». Les progrès enregistrés récemment par la puissance des algorithmes autorisent ainsi ces outils à ne plus se contenter de suivre des règles préétablies, mais bien à s’adapter en « prenant des décisions ». Dès son apparition, l’intelligence artificielle a été présentée comme une alternative aux tâches répétitives et routinières. Aujourd’hui, l’automatisation de tâches non routinières est devenue réalité. Selon une récente étude de l’OCDE, plus d’un emploi sur 4, 28 % pour être précis, est ainsi menacé de disparition. La liste de ces professions menacées s’allonge un peu plus chaque jour. Ainsi, l’étude de l’OCDE souligne la progression significative du management algorithmique, c’est-à-dire « l’utilisation de logiciels pour automatiser totalement ou partiellement des tâches traditionnellement effectuées par des cadre ». Si les entreprises estiment que ce management algorithmique représente un gain de productivité et d’efficacité incontestable, elles admettent cependant l’existence de dangers « éthiques » ou « moraux », en déléguant certaines prises de décisions à des outils aussi innovants soient-ils.
En ce qui concerne les métiers du Digital, certaines spécialités souffrent déjà de cette nouvelle forme de concurrence. Ainsi en est-il, à l’instar de bien d’autres secteurs d’activité, des métiers de l’écriture. Les rédacteurs Web, les Community Manager et autres Content Manager apparaissent être les premières victimes de cette montée en puissance de l’IA. Le développement informatique constitue un autre secteur menacé, puisque des outils sont déjà déployés pour coder, détecter les erreurs et / ou corriger les éventuels bugs. En mars 2023, le rapport publiait par Goldman Sachs alertait de ce danger en soulignant que 300 millions d’emplois à temps plein pourrait être détruits dans les années à venir à travers le monde.
Toujours est-il, que tous les métiers et tous les secteurs d’activité sont concernés, dans la mesure où l’intelligence artificielle s’intègre, peu à peu, dans les processus de travail.
Choisir son orientation post-bac : avant tout se concentrer sur la valeur ajoutée permise par tel ou tel cursus
Les transformations liées à l’IA impactent profondément le marché du travail et donc les opportunités offertes à celles et ceux, devant aujourd’hui se positionner par rapport à leur carrière professionnelle de demain. Les lycéens, lorsqu’ils découvrent le processus à suivre sur Parcoursup notamment, doivent certes choisir des parcours de formation, mais ils doivent avant tout décider de leur avenir professionnel. Quels métiers souhaiteront-ils exercer ? Dans quel domaine ? … Il apparait difficile de se positionner en tenant compte de ces inéluctables changements, qui auront nécessairement des impacts sur leur avenir professionnel. Prendre conscience de la (r)évolution née de l’intelligence artificielle constitue un aspect essentiel pour le choix de son orientation post-bac.
Cela ne se limite pas au choix des métiers à exercer plus tard, mais dans la conception même dont les jeunes d’aujourd’hui aspirent à travailler. Ainsi, le PDG du plus important employeur privé américain (Walmart avec 1.6 millions de salariés), M Doug McMillon :
« Il existe peut-être un métier dans le monde que l’IA ne changera pas, mais il ne me vient pas à l’esprit. »
Si cela souligne la généralisation de ces transformations à tous les secteurs d’activité, cela démontre surtout qu’il ne suffit plus désormais d’opposer les créatifs aux exécutants pour identifier les menaces à venir, mais qu’il convient de s’attacher à la capacité de chacun d’intégrer ces innovations dans les process de travail et de réflexion. En d’autres termes, les entreprises ont, et auront de plus en plus, besoin de profils pouvant travailler en s’appuyant sur ces outils modernes. Si l’intelligence artificielle peut déjà poser question pour le suivi d’un cursus sur bien des aspects, elle s’impose, en revanche, comme incontournable pour envisager son entrée sur le marché du travail. Les étudiantes et les étudiants d’aujourd’hui ne peuvent pas ignorer cette révolution déjà en marche. Quelle que soit leur spécialité, les étudiants se doivent donc d’acquérir les compétences, les connaissances qui seront nécessaires pour pouvoir évoluer en permanence à travers tel ou tel dispositif de formation continue. Ces socles indispensables s’acquièrent nécessairement pendant la formation initiale de ces futurs experts.
S’inscrire à l’Institut F2i pour ses études supérieures : bénéficier d’une expertise et d’une expérience reconnue de toutes et tous
Acquérir des connaissances se révèle aujourd’hui insuffisant pour se protéger du risque d’automatisation des tâches. Aussi, quel que soit le niveau du diplôme préparé (du BTS au Master, en passant par la Licence ou le Bachelor) et indépendamment de la spécialisation choisie (marketing, communication, architecture informatique, …), les étudiants doivent nécessairement développer leur capacité d’adaptation. La flexibilité constitue un des principaux atouts, ciblés par les services de ressources humaines et les directions d’entreprise.
Pour pouvoir séduire et convaincre les recruteurs, les candidats doivent donc réussir à surmonter les avantages que procure l’utilisation d’outils issus de l’IA. Ainsi, renforcer son intelligence émotionnelle et situationnelle représente un objectif à atteindre, puisque l’identification et la gestion des émotions (les siennes et celles des autres) représentent des tâches dévolues encore aujourd’hui à l’expertise humaine. De cette qualité découle la capacité à communiquer et donc à résoudre les éventuels conflits. Cette communication permet également de renforcer le travail en équipe, sachant que la collaboration exigée par le travail d’équipe ne constitue pas le point fort et saillant des outils IA.
Ce sont ces qualités humaines, ces Soft Skills aux yeux des employeurs, qui peuvent encore faire toute la différence. Il apparait donc essentiel d’en tenir compte quand il s’agit de choisir son parcours de formation. Du BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) au mastère d’Expert Digital Marketing, l’Institut F2i accueille étudiantes et étudiants en se concentrant sur ses domaines d’expertise : les études informatiques, digitales et dans les filières commerciales. Cela assure une immersion dans l’écosystème visé, comme l’atteste le réseau de plus de 3.000 entreprises partenaires de notre Institut d’enseignement supérieur. Au-delà du diplôme ou du titre certifié au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), tous les parcours de formation de l’Institut F2i sont pensés pour favoriser la réussite (et donc l’entrée sur le marché du travail) des étudiantes et des étudiants.
