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transformation numérique
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Numérique et informatique, des socles pour conduire la transition écologique

Notre époque est traversée par deux évolutions majeures. D’un côté, la transformation numérique introduit de profonds changements dans tous les aspects du quotidien des citoyens comme des entreprises. De l’autre, la transition écologique nous impose d’imaginer un cadre devant assurer notre avenir, impliquant elle-aussi de profondes évolutions. Plus que complémentaires, ces deux problématiques se mêlent, invitant les professionnels du numérique (et les étudiants se destinant à le devenir) à participer à cette transition. 

  • Transition écologique et transformation numérique, deux évolutions simultanées
  • L’informatique verte, ou comment réduire l’impact du numérique pour la transition écologique
  • Vers un secteur du numérique plus responsable
  • L’informatique, un socle pour imaginer les politiques de transition écologique
  • Étudier dans l’informatique, un engagement pour un avenir plus éco-responsable

Le numérique au défi de la transition écologique

C’est la première approche, qui est évoqué par les étudiants dans le numérique mais aussi par les professionnels du secteur quand on aborde la question de la transition écologique pour l’informatique. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont révolutionné notre quotidien mais aussi celui des acteurs économiques.

En quelques décennies, de nouvelles habitudes se sont ancrées profondément, et l’informatique au sens large – du développement Web aux applications embarquées sur nos Smartphone, en passant par les objets connectés et bien évidemment les ordinateurs – est omniprésente dans l’activité humaine. On sait également, que ce numérique va continuer à transformer la société dans les années et les décennies à venir, transformation numérique oblige.

Face à ce constat, les étudiants se préparant à l’obtention d’un diplôme d’architecte Web ou même d’Expert Web marketing doivent également prendre en compte une autre réalité incontestable : la nécessité d’opérer une transition écologique. Naturellement, comme toute activité humaine, le numérique et l’informatique entraînent des conséquences environnementales à plusieurs niveaux. Vouloir concilier transition écologique et transformation numérique commence donc par les efforts à entreprendre pour diminuer voire faire disparaitre ces impacts.

Réduire l’impact environnemental du numérique, l’informatique verte

Mesurer précisément l’ampleur de cet impact est difficile, tant il recouvre d’aspects :

  • La production des outils numériques (Smartphone, ordinateurs, objets connectés, …) représente 75 % de l’empreinte environnementale du secteur, avec l’émission de gaz à effet de serre, la consommation de ressources, …
  • L’utilisation de ces outils engendre une augmentation de la consommation énergétique mais implique aussi la création de nouvelles infrastructures, elles-mêmes génératrices de conséquences environnementales, …
  • Les innovations et la rapidité à laquelle ces dernières apparaissent font émerger de nouveaux besoins, impliquant une intensification de la production et de l’utilisation, évoquées ci-dessus.

Le secteur du numérique ambitionne, depuis bien des années, de réduire ces impacts, et cette ambition se traduit par de multiples initiatives prises par certains acteurs.

Ainsi, des efforts sont déployés par les industriels pour optimiser la phase de production et rendre cette dernière moins néfaste en termes de consommation de ressources. «  Pas moins de 70 matériaux différents, dont 50 métaux sont nécessaires pour fabriquer un smartphone. »(Source : Ministère de la Transition écologique)

D’un autre côté, selon une récente étude du site Net PME, le numérique serait à l’origine de 10.3 % de la consommation d’électricité en France. Tenter de vouloir réduire cette consommation apparait comme une voie pour participer activement à cette nécessaire transition écologique. La sobriété énergétique s’impose au secteur de l’informatique comme à tous les autres secteurs.

On peut également souligner, que les Datacenters – l’augmentation de ces derniers s’explique par l’avènement du Big Data mais aussi de l’intelligence artificielle – sont souvent cités comme des services énergivores, puisque dégageant une source de chaleur importante et nécessitant une climatisation permanente.

Des initiatives sont prises ici ou là pour lutter contre ces effets, comme à Paris, où « l’énergie » produite par un Datacenter est réutilisée pour chauffer l’eau des piscines publiques. Les géants du Web notamment investissent massivement pour que les énergies décarbonées soient préférées aux autres, qu’il s’agisse de l’éolien, du solaire ou même de la géothermie.

Enfin, les impacts environnementaux du numérique englobent également la « surconsommation » de ces nouveaux outils de communication. Selon le ministère de la transition écologique, la très grande majorité des Français (88 %) changent de Smartphone alors que l’ancien modèle fonctionne toujours.

La tendance est similaire en ce qui concerne les ordinateurs et les autres outils numériques. Cette « surconsommation » se double enfin d’une véritable carence et défaillance en ce qui concerne le recyclage de ces produits technologiques. Si « Le flux de déchets d’équipements électriques et électroniques augmente de 2% par an en Europe (…) moins de 40 % de ces déchets sont recyclés en Europe ». [1]

De l’informatique verte au numérique éco-responsable, un engagement de tout un éco-système

Réduire l’empreinte écologique du numérique peut donc prendre de multiples formes et concernent tous les acteurs de cet écosystème. Au même titre que les autres secteurs d’activité, le numérique doit participer à l’effort général. L’informatique verte, ou l’approche Green IT font déjà partie des aspirations des étudiants se destinant à devenir les futurs experts du Web, et au niveau européen, des réflexions sont en cours pour l’élaboration d’un véritable label du « numérique responsable ». [i]

Mais cette approche active ne suffit pas à cet écosystème du numérique, à partir duquel va s’élaborer le monde de demain. En effet, si l’informatique au sens large explique que plus de la moitié des emplois de demain n’existe pas encore aujourd’hui, il justifie également la prochaine apparition de nouveaux outils, de nouvelles habitudes, de nouvelles tendances, …toutes ces évolutions, ayant elles-mêmes, un impact environnemental dont il faut tenir compte. C’est donc bien à partir de cet écosystème que doivent s’élaborer les principales décisions de la transition écologique.

Faire du numérique un socle pour les politiques de transition écologique

À l’échelle nationale comme à celle des territoires, le numérique et l’écologie sont deux sujets transversaux qui concernent l’action publique dans tous les domaines

Parce que la transition écologique implique l’adhésion du plus grand nombre, les efforts de communication et de sensibilisation des citoyens constituent une priorité essentielle. Les nouveaux outils numériques de communication apportent des réponses parfaitement adaptées, en permettant d’inclure l’ensemble des parties concernées. Les débats ou les projets de réforme peuvent ainsi être accessibles à chacune et à chacun, et les professionnels du digital s’efforcent de répondre à ces nouvelles attentes.

Mais c’est aussi parce que la nécessaire transition écologique implique de profonds changements de comportement, que le numérique contribue à rendre cet avenir possible et envisageable. Les innovations techniques et technologiques ont ainsi pu faire émerger des solutions, des applications pouvant être intégrées dans la vie quotidienne des citoyens.

Les plateformes de mobilité ou de moyen de transport partagé en sont un exemple parfait. Si la réforme environnementale, à laquelle nous devons nous préparer, implique de changer nos modes de vie, le numérique contribuera à rendre ces transformations réelles et atteignables.

Transformation digitale et transition écologique ne peuvent donc pas s’imaginer l’une sans l’autre.

Les interactions entre les deux sont trop importantes pour pouvoir initier l’une en délaissant l’autre. Non seulement cela suppose que les experts du Web soient mieux formés aux impératifs environnementaux que la société devra intégrer dans sa stratégie de développement. Mais il est également indispensable, que les responsables de ces choix environnementaux soient plus familiarisés aux opportunités permises par le numérique et par ces experts.

Choisir des études informatiques pour s’engager concrètement dans un avenir plus éco-responsable

Les imbrications entre informatique et numérique d’un côté, et transition écologique et développement durable de l’autre sont donc aussi nombreuses que variées. Tous les futurs professionnels du Web et de l’informatique sont concernés par ces enjeux, qu’il reste difficile de définir aujourd’hui.

Les étudiants titulaires d’un Mastère de Digital Marketing seront les experts, chargés d’informer et d’éduquer les consommateurs / citoyens sur la nécessité de cette transition. Les efforts déployés pour attirer et convaincre les prospects ne pourront plus s’imaginer sans une préoccupation environnementale forte, puisque cette dernière fait partie des aspirations les plus communément partagées par la population.

Le développement commercial des acteurs économiques ne pourra se conduire sans une communication « verte » des acteurs économiques, qui ont pris conscience de l’importance de leur engagement pour conforter leur développement et leur réussite. N’est-il pas admis aujourd’hui, que la politique environnementale d’une entreprise participe à sa capacité à séduire et rassurer ses prospects ?

Les fonctions socle de l’entreprise (communication, gestion et comptabilité, ressources humaines, …) caractérisent cette approche transversale de la transition écologique. Cela implique pour les étudiants comme pour les professionnels du Digital d’imaginer les solutions et applications, qui faciliteront cette transition.

En la matière, même le développement Web contribue à cet intérêt général, tant dans sa conception (concevoir des applications moins énergivores, favoriser l’éco-conception des sites Internet et des applications mobiles, …) que dans sa portée (quelles applications pour quelles finalités et pour quelles conséquences ? ….).

Acteur et partie prenante de la transition écologique, les professionnels de l’informatique au sens large du terme détiennent une partie des réponses aux défis qui se dressent devant nous. C’est aussi en cela, que les étudiantes et étudiants d’aujourd’hui concourent à élaborer le monde de demain, en conciliant les opportunités ouvertes par la transformation numérique d’un côte et de l’autre en répondant aux nouvelles exigences / contraintes nées de cette nécessité de protéger notre environnement et le monde qui nous entoure.


[1] Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires : https://urlz.fr/jBqK

[i] Numérique et environnement. Faire de la Transition numérique un accélérateur de la transition écologique (2018) :  https://urlz.fr/jBrg

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